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Réalités des personnes trans dans les milieux académiques

Cette conférence propose une réflexion documentée sur les défis vécus par les personnes trans dans le monde académique, en s’appuyant sur des données récentes et des constats sociétaux.

Esteban présentera d’abord un portrait statistique comparatif du nombre de diplômé·es selon les identités de genre (trans, cis, non-binaires, etc.), afin d’illustrer les écarts persistants en matière d’accès et de réussite scolaire.

Il explorera ensuite les facteurs structurels et institutionnels qui influencent ces trajectoires : difficultés d’obtenir la reconnaissance légale de l’identité, obstacles liés aux infrastructures (toilettes, formulaires, noms d’usage), et enjeux médicaux associés aux transitions (notamment la prise d’hormones).

L’exposé situera ces réalités dans un contexte plus large, marqué par une régression des politiques et lois anti-trans observée dans plusieurs pays, et par une diminution mesurable de la tolérance sociale envers les personnes trans au cours des dernières années.

En retraçant les dates clés de la reconnaissance légale des identités de genre, Esteban rappellera combien cette reconnaissance demeure récente et fragile.

Enfin, il mettra en lumière la spécificité du milieu académique : les taux de réussite, les parcours de transition pendant ou après les études, et la rareté des données disponibles sur ces questions. L’ensemble invite à une réflexion collective sur la manière de rendre les institutions d’enseignement réellement inclusives pour toutes et tous.

Notre nouveau pre-print est en ligne ; une tres belle aventure de Jeffrey Liang et collaborateurs de Udem, Roscoff et Rocha lab a l’institut Pasteur

Pavithra a réalisé son doctorat à la School of Chemical and Biotechnology de la SASTRA Deemed University (Inde). En combinant la génomique, la bioinformatique et la modélisation évolutive, elle a étudié comment les parasites génétiques émergent, persistent, se propagent et s’accumulent dans les génomes bactériens, influençant ainsi la dynamique des populations hôtes.
Au sein du laboratoire Le Roux, elle se consacre désormais à la dynamique éco-évolutive des interactions Vibrio–phage, en alliant bioinformatique et intelligence artificielle — et elle travaille désormais sur le plus bel ordinateur du labo 😉

De belles discussions sur chaque projet, des balades revigorantes et des paysages à couper le souffle sur la route de Rimouski — l’automne était bel et bien là.
Nous étions accompagnés de deux invités spéciaux : Damien Piel (du laboratoire d’Alexander Harms) et mini Jack, le plus récent (et le plus petit) membre de l’équipe.
Crédit photo : Léa Zinsli.

Il existe un parc en hommage aux personnes décédées et porteuses du VIH/SIDA au Québec, situé au cœur de Montréal !

Connaissez-vous ce parc ?

Petit indice : il se trouve dans le quartier du village, proche de la station Beaudry

Le Parc de l’Espoir (c’est son petit nom!) existe depuis 1991. Niché à l’angle de la rue Panet et de la rue Sainte-Catherine, ce parc est bien plus qu’un simple espace vert du Village à Montréal. C’est un lieu de mémoire et de recueillement, créé en hommage aux personnes touchées par le VIH/sida au Québec. Il symbolise l’espoir d’un monde sans stigmatisation, d’une société plus solidaire et mieux informée. Des plaques commémoratives y rappelle les vies perdues, mais aussi le courage des communautés qui ont lutté pour la dignité et les droits. Dans le calme de ses bancs et sous l’ombre de ses arbres, le Parc de l’Espoir invite à la réflexion, à la compassion — et à ne jamais oublier.

Partant d’un mouvement d’appropriation de l’espace par une mobilisation citoyenne et militante, le parc sera inauguré officiellement en 1994. Son dernier aménagement date de 2021, à la suite d’une consultation citoyenne. Aujourd’hui, une plaque commémorative est toujours présente, en plus d’un large motif au sol. Ce grand ruban rouge intégré dans le mobilier urbain a été inspiré par le travail de Keith Haring (1958-1990), artiste gay et figure dominante du « graffiti art » et du « néo pop art » des années 90 aux États-Unis. Cela fait ainsi référence à la période de création du parc.

source: https://www.portailconstructo.com/actualites/inauguration_nouveaux_amenagements_au_parc_l_espoir

Pour aller plus loin :

• Un peu d’histoire sur le parc de l’Espoir :
  • https://historicplacesdays.ca/fr/lieux/parc-de-lespoir/
  • https://montreal.ca/lieux/parc-de-lespoir
• Un peu d’histoire sur les droits LGBTQ au Québec :
• ligne de temps de luttes et droits LGBTQ+ au Québec :https://chairedspg.uqam.ca/ligne-temps/  
• https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/adm/gouv/homophobie-transphobie/FE-feuillet-Chronologie-LGBTQplus-QC-Ca-FR-SCF.pdf
• https://www.youtube.com/watch?v=4kCvaf66mPo   
• Plus largement sur la communauté LGBTQ : Queer, a graphic history => à la bibliothèque de santé et dans le réseau de bibliothèque de la ville de Montréal

Le 10 août aura lieu le défilé de la fierté à Montréal pour célébrer les droits de la communauté LGBTQIA+. Pour trouver les autres événements organisés autour de la Fierté, c’est ici : https://fiertemontreal.com/fr/festival/evenements

Le drapeau et les armoiries de la ville de Montréal comprennent un symbole autochtone ! Saurez-vous deviner lequel ? Voici le drapeau de la ville de Montréal :

Peut-être l’avez-vous déjà remarqué, mais depuis le 13 septembre 2017, au centre du drapeau de la ville de Montréal se trouve un pin blanc. Cet arbre est un symbole important dans la culture autochtone et représente la paix, l’harmonie et la concorde, dont les racines s’étendent pour que les peuples puissent trouver le chemin vers la paix et referment les armes de guerres une fois la paix établie.

Cet icone de pin blanc a été ajouté en l’honneur des Mohawks qui se trouvent encore aux alentours de l’île de Montréal, pour souligner leur contribution dans la création de la ville de Montréal. Le pin blanc se trouve au centre du drapeau pour y représenter le lien avec les peuples autochtones.

Pour aller plus loin

Pour plus d’information sur le drapeau de la ville de Montréal, rendez-vous sur le site de la ville :

https://ville.montreal.qc.ca/memoiresdesmontrealais/les-autochtones-montreal

Un peu plus sur la signification du pin blanc : https://www.youtube.com/watch?v=onwrGW8kRE4

Une réponse rapide de Melissa Mollen Dupuis dans Paroles Autochtones par rapport à ce symbole sur le drapeau : https://www.youtube.com/watch?v=ajjzfCfeI4o

Dario a fait une présentation dans le cadre des séminaires du département. Il nous a présenté une partie de ses travaux antérieurs en Équateur, ainsi que les recherches à venir dans le cadre de son doctorat dans notre laboratoire !